Scan ton bike & smile – Paris à vélo #TravelBike -2

Salut les amis !

Pour ce premier article en français (English part here), je reste dans la continuité de mon sujet précédent : le système de vélo à louer.

Je vous l’ai dit, en Chine (à Pékin, à lire ici), j’utilisais constamment les applications pour « emprunter » un vélo à la ville et m’en aller pédaler sur les bandes qui nous étaient réservées. Quel bonheur ressenti une fois rentré en Europe de voir que nos gouvernement avaient aussi mis ce système en place un peu partout !

Il faut dire, depuis des années, les hollandais nous avaient bien devancé : si vous êtes un fan d’Amsterdam, vous savez à quel point le vélo est roi ! Tout comme en Chine, les « bikers » sont les maitres sur la route. Les piétons n’ont qu’à bien se tenir !

Maintenant, nous pouvons pédaler partout : en Allemagne, en Belgique, en France, en Angleterre, en Espagne…. Je ne vais pas citer tous les pays de l’Union Européenne. Vous avez saisi ! Le gros plus, c’est les bandes et routes réservées aux cyclistes que l’on peut voir partout  désormais. Et Paris n’est pas en retard sur ce sujet !

En octobre dernier (2017), mon copain et moi-même étions donc en séjour dans la ville de la mode et de l’amour. Ayant trouvé un AirBbn aux alentours de Paris (Suresnes, qui se trouve à 15 min du centre de Paris en voiture et 30 minutes à vélo de l’Arc de Triomphe), nous devions prendre 1 tram et 2 métros ou 2 RER pour rejoindre Paris. Autant dire que c’était bien embêtant tus les jours de se déplacer ainsi et payer pour un aller simple près de 8€ chacun !

Notre hôte nous a alors informé de la présence d’une borne à vélo juste à côté de chez elle. Oh joie ! Moi qui n supporte pas les transports en commun (et oui, même après avoir vécu en Chine, je ne supporte toujours pas les bus, trams ou encore métros REMPLIS jusqu’à sentir les dessous de bras de tes voisins pendant 30 minutes) j’étais heureux d’apprendre que nous pourrions prendre le vélo pour rejoindre le centre de Paris. Nous nous sommes donc inscrits en ligne pour bénéficier de ce système innovant.

 

  • Inscrit toi si tu le peux

Bien plus simple qu’en Chine, selon les aspects, les « Vélibs » français sont disponibles sous divers formules : prendre un vélo la journée, l’heure, la semaine ou via abonnements. La particularité est qu’ici, vous décidez quand vous voulez prendre un vélo. Pas besoin d’installer d’application, de payer une somme en dépôt ou encore de recharger un compte comme le font les chinois. Il vous suffit de vous inscrire en ligne et

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de payer avec une MasterCard ou carte Visa. Là, par contre, un petit hic : tout le monde ne possède pas ce type de carte ! il vous faudrait donc passer par une tierce personne ou souscrire auprès de votre banque à ce type de carte (il existe beaucoup de carte « Prepaid » de nos jours, ce qui aide). En chine, vous avez votre carte chinoise, vous payez et téléchargez l’application et hop, il ne vous reste qu’à scanner le QR code du vélo que vous désirez emprunter. Ici, nous voyons donc déjà que les systèmes d’abonnements sont plus faciles à gérer en Europe, mais l’activation d’un compte peut poser problème.

 

  • L’outil du biker : le vélo – de qualité ?

Quant à la qualité du service, l’utilisation des vélos se fait plus ou moins rapidement. Il y a des bornes régulièrement, il vous suffit de suivre les étapes sur l’écran et de prendre le vélo qui vous semble le plus « sympa ».

1er soucis : les vélos parisiens sont LOURDS ! Futile, vous me direz… Et bien cela dépend de la route empruntée. Si vous ne devez faire que du plat, rien de bien méchant. Si vous décidez de monter à Montmartre, je vous défie de le faire à vélo ET/OU à pied en tirant votre vélo (jusqu’à trouver une borne). Vous allez le sentir ! À Pékin, c’est plat partout et ce sont des vélos légers pour la plupart. Inutile de vous casser le dos dans des pseudos montés, ça n’existe pas sauf dans les villages au pied des montagnes, c’est-à-dire à plus de 50 km de la ville….

2ième soucis chez nos voisins parisiens : les vitesses sur le vélo. Mais, en même temps, en Chine, les vitesses, ben y’en a pas ! Ici, il y a donc double conflit :

  • En Chine, impossible de changer les vitesses. Bien que ce soit assez plat dans la ville même, cela n’en reste pas moins embêtant lorsque vous pédalez dans le vide ou alors forcez beaucoup trop et tout ça sans pouvoir changer les vitesses du vélo.
  • À Paris, on se retrouve à monter et descendre sans cesse les avenues et rues pavées ou plates. Il est donc utile de changer les vitesses et on en a 3. Mais la différence entre les 3 vitesses peut paraitre tellement forte que vous en perdrez… les pédales ! La première vitesse et c’est la débandade : on pédale dans le vent. La troisième est faite pour ceux qui désirent faire un #legday sur un vélo. La seconde est la plus adaptée pour Mr/Md-tout-le-monde. Mais elle reste assez ardue en monté !

Pour le reste, la particularité des « vélib » est que tous sont fournis avec un panier, ce qui est pratique pour les sacs ou faire ses courses. En Chine, vous devrez foncer sur les vélos disponibles avec panier, car tous n’en sont pas fournis.

 

  • Où puis-je trouver mon vélo ?

À Paris, jusqu’aux dernières nouvelles, on fonctionne par borne. Vous en trouvez une et, avec chance, il y aura un vélo disponible pour vous.

Certains endroits fort fréquentés ont pas mal de bornes et de vélos. D’autres, plus petits ou si il y a moins de passage, n’auront peut-être qu’une dizaine de vélos qui, souvent, seront déjà partis.

En Chine, il n’y a pas de bornes. Vous trouvez, partout dans les rues des villes, des rassemblements de vélos. Un peu comme un groupement ou un rassemblement de manifestants. Et souvent, ils sont bien rangés. L’ordre est de mise même s’il n’y a aucun contrôle des autorités locales. Les vélos sont alignés, toutes marques confondues. Il ne vous suffira qu’à scanner le QR code du vélo qui vous convient en choisissant, bien sûr, l’application adéquate.

Autant se le dire : les bornes, c’est déjà dépassé. Il est temps de passer aux QR codes et aux systèmes de parkings libres. Bruxelles (ma belle) connait ce système depuis peu.

 

  • Ça roule ou ça coince sur les routes parisiennes ?

Un conseil : évitez le périphérique !

Pour le reste, malgré la circulation à Paris, les embouteillages et la masse de gens sur les grandes avenues ou autres lieux ne seront pas trop (je dis bien « pas trop ») un souci lors de vos balades. Les autorités ont fait de gros efforts pour ajouter des pistes et bandes cyclables un peu partout.

Pékin ayant des avenues 2 fois plus larges, la place pour les vélos et scooters & cie ressemble à des boulevards. Mais cela n’empêche pas les petites rues d’être plus périlleuses, tout comme à Paris.

L’effort est à souligner, voire applaudir. Rouler à vélo reste un risque, mais beaucoup de mesure ont été prises afin d’envisager un maximum de sécurité pour les cyclistes comme pour les piétons et les automobilistes.

 

  • Et le prix dans tout ça ?

Ici, on ne peut comparer la Chine et l’Europe (Paris). Comme on ne peut comparer Paris et Bruxelles, Amsterdam et Londres. Tout dépendra du pays et des entreprises mettant en place ces systèmes pour louer un vélo.

Globalement, Paris offre un service abordable, des forfaits sur lesquels on ne peut pas trop se plaindre.

En Chine, c’était à la limite de la gratuité et tout à fait bien conçu !

En conclusion, bien que ma préférence reste le système fourni en Chine, le système est bien implanté en Europe et sur Paris. C’est donc un grand ex-aequo dans cette comparaison qui, je l’espère, vous aura bien aidé si vous étiez encore un peu réfractaire face à ce système très intéressant, d’après moi.

 

See you soon guys!

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